Pour répondre à cette question, la première étape est de rechercher des traces de vapeur d’eau à plus de
400 années-lumière, dans des régions où se forment des planètes !
Ce n’est pas une mince affaire car notre propre vapeur d’eau présente en abondance dans l’atmosphère de la Terre perturbe les observations.
Grâce au radio Télescope ALMA, situé dans l’un des endroits les plus arides du monde, une équipe internationale a réussi à détecter de grandes quantités de vapeur d’eau présentes dans le disque protoplanétaire de l’étoile
HL Tauri (constellation du Taureau).
Aux alentours de l’étoile, cette vapeur gèle sur des particules de poussières qui peuvent ainsi s’agglomérer plus efficacement.
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Source :
https://www.nature.com/articles/s41550-024-02207-w
https://www.eso.org/public/france/news/eso2404/?lang=
Crédits photos : ALMA (ESO/NAOJ/NRAO)/S. Facchini et al.