Entre 2004 et 2017, la sonde Cassini a évolué dans l’environnement de la planète Saturne. Elle a ainsi observé sur le petit satellite Encelade des jets de matière de 10.000Km de haut qui ont stupéfait les astronomes. La sonde avait déjà détecté avec son spectromètre des matériaux comme l’eau, le méthane ou encore l’hydrogène mais l’outil utilisé manquait de précision pour identifier des espèces chimiques plus fines.

Depuis, les équipes de Jonah Peter du JPL/CalTech, ont développé des techniques statistiques pour améliorer les résultats d’analyses de Cassini et ils ont découvert des composants comme le cyanure d’hydrogène, l’acéthylène, le propène et l’éthane.

            Ces molécules témoignent d’un environnement chimique et d’une composition diversifiée qui est compatible avec un océan souterrain. Les espèces identifiées dans ces travaux peuvent conduire à une synthèse complexe de molécules organiques menant aux origines de la vie.