Il y a 50 ans, le magazine Science publiait un article sur la pollution lumineuse.

Malgré les efforts d’associations pour informer ou des gouvernements pour légiférer, la pollution lumineuse s’est étendue. L’éclairage public est encore souvent associé à la modernisation et à la sécurité. Mais cet éclairage nous prive du ciel étoilé.

La pratique de l’observation nocturne est tellement universelle qu’elle est classée au patrimoine mondial de l’humanité. Mais cette pratique tend à disparaître sous l’effet de la pollution lumineuse.

Aujourd’hui, 35,9 % de la population mondiale n’est plus en mesure d’observer la Voie Lactée la nuit. Ce taux s’élève à 60 % pour les Européens et 80 % pour les Nord-Américains.

De quoi être atteint de noctalgie, un sentiment de dépossession né du fait de ne plus pouvoir admirer les étoiles, conséquence de la pollution lumineuse. À cette souffrance morale s’ajoute une perte des traditions liées à la nuit et à l’observation des astres.

Pour aller plus loin : Carte de la pollution lumineuse

 

 Sources :

 rtbf.be

 vie-publique.fr